Co-voiturage

Co-tramway-age, ça existe ?

 

Aussi banal que ce soit, je m’étonne toujours agréablement du spectacle qu’offrent régulièrement les transports en commun.

 

Ce matin, dans le tramway :
– Un garçon qui écoutait fort son lecteur MP3. On entendait sa musique. Pauvres de ses oreilles.
– Une dame n’a pas arrêté de parler toute seule pendant les 20′ de trajet, haussant la voix à un moment donné pour dire qu’elle n’était pas raciste. J’ai failli arrêter de lire pour la regarder tel un spectacle vivant. Bizarrement, son attitude me passionait. Autre particularité, elle avait 5 sacs réutilisables les uns dans les autres ! Ce qu’elle y avait mis devait être bien lourd.
– Un handicapé en fauteuil roulant. Je trouve ça super que les aménagements à leur égard fonctionnent correctement !
– mon voisin qui collectionnait les journaux gratuits avec 5 exemplaires sur le siège qui nous séparait.
– une jeune maman avec sa poucette qui refuse gentiment la place proposée par mon voisin… et qui s’y asseoit une fois ce dernier descendu à son arrêt.
– un monsieur avec une toque… Ca attire toujours l’oeil je trouve.

 

Accessoirement, je trouve toujours mon livre aussi passionnant. Je dévore ce journal intime, sorte de blog-notes sur papier de Beigbeder. J’angoisse sur sa fin proche ! Que vais-je lire après ? Le prochain me fascinera-t-il autant ?

 

Pan pan !

Tu tueras. Point.

 

Je ne suis pas "foot" (sauf cas exceptionnel ou avec des amis, et sans aucun doute avec au moins ma chérie).

Je ne suis pas "bière" (bien que je ne dise pas non à un "Monaco" ou à une "Despe", mais parle-t-on là encore de bière ? )

Des fois, je pourrais douter de mon côté masculin…

 

Mais heureusement… J’aime les jeux vidéos.

 

Et, actuellement, je retrouve un "plaisir" vieux de quelques années grâce à ma WII : tuer des morts-vivants avec :

 

A noter que 2 "Resident Evil" sont sortis consécutivement : "Resident Evil 4" et "Resident Evil : Umbrella Chronicles". J’ai opté pour le second car le premier se joue uniquement en solo, alors que les "Chroniques" peuvent se jouer à 2, ce qui devient assez jubilatoire.

 

Il y a quelques années, je passais quelques soirées assez intenses dans une chaîne de jeux vidéos installée dans le centre de Lille ("La tête dans les nuages"), à faire pleurer mon portefeuille et mon compte bancaire. Mes quelques ressources de jeune employé se tarissaient autour d’un seul et même jeu SEGA (c’était plus fort que moi !) :

 

House of the Dead

  

 

Même genre de gameplay : tuer des zombies avec un pistolet.

Ah là là…Une bonne dizaine d’années déjà… Ca ne nous rajeunit pas.

Mais donc merci à Nintendo qui me fait revivre ces bons moments !  Et dire que "House of the dead" arrive sur WII dans le courant de cette année !!!

 

En même temps, si je dois tempérer mes pulsions meurtrières ou mon côté assassin, je précise que je joue également à "Cocoto Magic Circus"

 

La phrase du jour

Cadeau : 2 phrases.

 

Je sais, pour vous, ça ne va pas forcément dire grand chose.

Peut-être un détail pour vous, mais pour moi, ça veut dire beaucoup…

Aboubikrin Yashribou al Haliibaa fi al Koubi

 –

et

Habiybatou Tahlibou al baqarata qourba al biiri

 –  

 

EDIT (21/03/2008 12:35) : ce qui devrait donner à peu près :

ابوبيكر يشرب الحليب في الكوب
حبيبة تحلب البقرت قرب البير

Work – No stress

Même si en ce moment, ça serait plutôt "NO work – No stress".

 

 

2 nouveaux morceaux, à ajouter aux autres dans mon jukebox/GSM :

D’abord exemple typique d’un bon morceau (déjà à la base) passé entre les mains des maîtres en la matière : Les Freemasons !

Cette version a été renommée très justement et agréablement : Arabic Remix !

En plus, Kelly Rowland… Les Destiny’s child… Survivor, Independent Woman… Souvenirs d’une grande époque également…

 

 

      
Kelly Rowland – Work (Freemasons Remix)
envoyé par Momo59-93

 

 

Et pour le second, je vous mets le clip NON officiel (même si cette version fait un peu trop "PASSE-MOI L’TOURNEVIS !" à mon goût…) pour 2 raisons :

– le blogging de l’officiel a été désactivé sur Youtube !

– En voyant celui de Dailymotion, je ne peux pas m’empêcher de m’identifier quelque peu…

 

      
Laurent Wolf – No Stress
envoyé par Sebdk

 

 

Pour rappel, les Freemasons étaient déjà responsables de ça : ICI.

 

2 morceaux à rajouter donc aux précédents Mattafix, Degrees of Motion.

 

C’est une belle journée !

Ben voyons.

 

Petite contribution de ma part à cette journée de Samedi (8 mars) :

 

La journée de la femme

 

 

Une ineptie ou une fête complétement désuète. Comme on dit, la journée de la femme, c’est rappeler qu’il en reste 364 (365 cette année) pour les hommes.

 

Allez, une image que j’adore et qui illustre bien l’absurdité de cette fête :

 

 

J’adore !

 

Et une ou deux supplémentaires. On s’en lasse pas :

 

A noter que celle-ci (au-dessus) date déjà d’un de mes anciens billets qui avait causé une grande polémique à l’époque… Préjugés quand vous nous tenez ! 

 

Cadavres exquis

Autopsie sélective.

 

L’amour, c’est lorsqu’on cesse d’hésiter. J’avais peur de ne plus jamais aimer. Maintenant, j’ai peur d’aimer pour toujours. Je cite Duras : "Tu me plais. Quel évènement !" (Iroshima mon amour) Elle a serré ma main, serré mon bras, mon coude, mon biceps, mon épaule, mon menton. Sa bouche est venue se poser sur la mienne. Je suis devenu aveugle, sourd, muet, né pour cette seconde-là. On parle souvent des premières phrases, les fameux "incipit" (Du côté de chez Swann, L’Etranger, Voyage au bout de la nuit). Mais connait-on les dernières phrases par coeur ? La chute d’un livre en dit parfois plus long que le commencement. Les chefs-d’oeuvre sont plus faciles à démarrer qu’à conclure, puisque les phrases finales sont 5 fois plus longues que les "incipit". Le génie commence brutalement, mais termine mélancoliquement. Comme l’amour. Le couple se termine lorsque l’on cesse de faire l’amour pour se réconcilier, mais que les disputes perdurent. On dit souvent que la beauté est aux femmes ce que le pouvoir est aux hommes : leur premier atout de séduction. La beauté attire les crétins vulgaires et laids, et effraie les timides intelligents et tendres. Elle effectue un mauvais tri ; c’est pourquoi les jolies filles sont toujours avec des connards. La beauté physique devrait plutôt être comparée à la célébrité qu’au pouvoir : éphémère comme elle, tout aussi factice et destructrice, elle est le pire critère d’une rencontre.

La naïveté est l’opium des êtres blasés.

C’est épuisant l’hédonisme.

Sois toi-même ! OK, mais lequel ? Combien suis-je ? Et lequel est moi ?

Moi, entre libre et heureux, j’ai choisi d’être libre.

L’amant idéal est un obsédé doux : c’est son coeur qui bande.

 

Et je me réveillai. 

Ce livre est une oeuvre de fiction. Toute ressemblance avec la réalité est à imputer à cette dernière.
Jorge Volpi (La Fin de la folie)