Un artiste français ?

Et quel artiste !

Et donc, une nouvelle à ancrer dans le monde que je chéris énormément (dur dur de se lever à 5h du matin et essayer d’avoir les infos sans avoir Internet sur place).

Ainsi, ce 26 février 2012, Jean Dujardin a remporté l’oscar du meilleur acteur à Hollywood pour le rôle de George Valentin dans « The Artist ».

Il est donc le premier acteur français à remporter ce trophée dans cette catégorie, là où Gérard Depardieu avait échoué précédemment. Au total, The Artist obtient cinq Oscars dont celui du meilleur réalisateur pour Michel Hazanavicius celui du meilleur film pour le producteur Thomas Langmann ce qu’aucune œuvre non anglo-saxonne n’avait fait auparavant.   Son interprétation de George Valentin est récompensée par 14 récompenses internationales.

Cette consécration couronne ainsi 15 ans de carrière déjà bien établie, depuis la bande du carré blanc, ses 3 victoires à l’émission de M6 « Graines de star » dans la catégorie « comiques », et ses personnages aussi écléctiques que « Brice de Nice », « Chouchou », « Lucky Luke », « OSS 117 », Frédéric Beigbeder (« 99 francs »), ou son « Tchao Pantin » dans « Contre enquête », film noir qui révèle un Jean Dujardin que l’on n’avait pas l’habitude de rencontrer, mais tout aussi exceptionnel dans son interprétation.

A part son rôle dans « Contre-enquête », une autre mention perso pour son rôle de Cash… dans Ca$h en 2008 (le 1e Juin 2008 ?)

A noter par ailleurs une petite précision sur le personnage de OSS 117 :

Au cours de ces dernières années, on a souvent comparé OSS 117 à James Bond et tout aussi souvent pensé qu’OSS 117 était une copie ou une série « à la James Bond », du fait de la ressemblance de l’univers, des actions et mêmes des héros de ces deux séries. À tort, car l’espion français fit en fait son apparition sur le marché de l’espionnage littéraire en 1949, soit 4 ans avant la sortie du premier James Bond, Casino Royal, de Ian Fleming, puis dans le cinéma, avec OSS 117 n’est pas mort de Jean Sacha tiré du roman OSS 117 n’était pas mort avec notamment Ivan Desny au succès modéré qui sortit cinq ans avant le premier film tiré de la saga britannique. De plus, il ne faut pas non plus oublier qu’en 1960, Michel Piccoli interpréta le personnage dans Le Bal des espions de Michel Clément mais sous le nom cette fois de Brian Can­non, car les scénaristes durent remplacer le nom du héros, les droits du roman Documents à vendre dont le film est tiré n’étant pas libre d’adaptation à l’époque. (Wikipédia)

L’occasion en tout cas de se (re)faire plaisir en revoyant quelques pièces de ce… serrurier de Rueil-Malmaison…

(1997)

(1997)

(1998)

et surtout l’exceptionnel « Brice de Nice en boite »

Oui, c’est bien cet homme qui a reçu pour la première fois pour un français, un oscar.