Hommage, ô désespoir

Ô mages ?

Mardi 22 novembre, François Hollande a rendu hommage à Danielle Mitterrand, « une grande dame qui avait mis son courage et son engagement au service de la seule cause qui valait à ses yeux : les libertés et la dignité humaine. »

Avec Danielle Mitterrand, une grande dame vient de disparaître. Une grande dame qui avait mis son courage et son engagement au service de la seule cause qui valait à ses yeux : les libertés et la dignité humaine. De la résistance, dans laquelle elle était entrée à 17 ans, jusqu’au combat pour l’accès universel à l’eau qui la mobilisait à l’âge de 87 ans. Cette grande dame avait donné sa vie pour l’engagement. L’engagement pour les autres. L’engagement auprès de François Mitterrand pendant toutes ses années qui ont précédées la victoire de la gauche en 1981. L’engagement pour la fondation qu’elle avait créé et qu’il lui permettait d’user, et pour certain d’abuser, de son influence pour défendre les peuples opprimés et pour évoquer les droits de l’Homme lorsqu’ils étaient atteint, dans des régions parfois oubliées de l’opinion publique. Engagement aussi jusqu’à son dernier souffle. Cette grande dame s’est en effet battue pour que, en Afrique, des projets puissent être lancés afin de permettre à des populations déshéritées d’accéder enfin à l’eau potable.

J’ai eu cet été la chance de pouvoir partager quelques moments avec elle au milieu des siens. Je garderais en mémoire ce regard lumineux, exigeant, mobilisé qui faisait que, au terme de son existence, elle se battait. Je garderais de cette grande dame la belle idée qu’aucune cause, quand elle est belle, ne peut fatiguer l’engagement humain. Et c’est parce qu’elle avait cette flamme, parce qu’elle avait cette force, parce qu’elle avait ce courage que les français, au-delà de leur sensibilité politique, la respectaient profondément.

J’adresse donc à toute la famille de Danielle Mitterrand, à ses fils, à ses petits-enfants, toute ma solidarité mais aussi toute ma reconnaissance pour les combats qui m’attendent. Merci.

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De même pour Nicolas Sarkozy :

A l’annonce de la disparition de Madame Danielle Mitterrand, le président de la République a tenu à présenter ses plus sincères et ses plus profondes condoléances à ses enfants, à ses petits enfants et à l’ensemble de sa famille. Il a voulu saluer le parcours exemplaire d’une femme qui n’abdiqua jamais ses valeurs et poursuivi jusqu’au bout de ses forces les combats qu’elle jugeait justes.

Toute sa vie elle a accompagné, dans les épreuves comme dans les victoires historiques, le parcours politique hors du commun de son mari le président François Mitterrand mais jamais ni l’épreuve, ni la victoire ne la firent dévier du chemin qu’elle s’était tracée : faire entendre la voix de ceux que personne ne voulait entendre.

A côté d’un destin exceptionnel elle su faire preuve d’une indépendance d’esprit, d’une volonté et d’une dignité exceptionnelle.

A sa juste place elle a donc su, aussi, servir la France que nous aimons.

Pas très brillant tout ça… Surtout quand on voit mon intérêt pour les dictées de Bernard Pivot (23/10/2006 et 17/04/2010)

Et Michel Field de commenter : « Elle a su faire preuve… Ils ont oublié le T »… Euh, il n’y a pas comme une erreur dans le casting ?

Michel Field… Ancien professeur de philopsohie… Présenté en son temps comme pilier et animateur littéraire…Je ne comprendrai jamais la place de cet homme.

Bref, peut-être faut-il se dire qu’à l’instar de la télé-réalité, comme on a « les combats de gladiateurs que l’on mérite », on a également « les César ou Napoléon qu’on mérite » ainsi que les « Sénèque ou, plus proche, Bernard Pivot qu’on mérite »… 😦