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Quoi de neuf à Lille ?

Un petit résumé de ces quelques dernières semaines

Le V-Lille, une nouvelle mégaboîte, des nouveaux radars, un bar qui re-re-brûle, un énième corps retrouvé dans la Deule, des limitations de vitesse, une actualité fournie sur l’agglomération lilloise.

Le V-Lille est arrivé depuis le 15 septembre.

La Voix du Nord
jeudi 13.10.2011, 05:20 – PAR STÉPHANIE FASQUELLE

Voilà presque un mois que les rues de Lille, La Madeleine et Mons-en-Baroeul s’égayent de rouge. L’aileron, qui orne les 704 V’lille (vélos en libre-service) pour l’instant en circulation, est partout. Impression ou réalité ? Le tout dernier bilan chiffré de Transpole témoigne d’un succès qui effraie presque les concepteurs du système. 

1. De bons chiffres

Quand les V’lille sont arrivés à Lille, Mons et La Madeleine à la mi-septembre, 2 192 personnes avaient déjà souscrit un abonnement pour utiliser librement ces vélos pendant un an. En comparaison, Bordeaux avait commencé son service avec…200 abonnés. Le chiffre lillois a grimpé depuis un mois, pour atteindre aujourd’hui 5 400 abonnés un an. « Le beau temps a joué, c’est évident, mais pas seulement », commentait récemment Éric Quiquet, vice-président Vert chargé des transports à LMCU. Autre record, le taux d’utilisation par jour d’un même vélo. Le jeudi 29 septembre a enregistré 10 140 locations, chaque V’lille a changé de cycliste en moyenne 12,9 fois (8 à 9 fois dès le premier week-end). « C’est énorme, jugeait alors Éric Quiquet, nous dépassons en taux d’usage Rennes, Bordeaux et même Paris. » En cumulé, le système affiche 18 000 abonnés un ou sept jours. « On gère le succès, combien de temps, je ne sais pas… », ajoute l’élu. Transpole n’a pas résisté à la tentation d’établir le hit-parade des stations. Depuis le 16 septembre, le top 5 des plus sollicitées est : Richebé (au métro République) ; Masséna (le secteur étudiant) ; Buisses (à la gare Lille-Flandres) ; Nouveau Siècle (Vieux-Lille) et Opéra (centre-ville). Que des stations lilloises. Les plus délaissées sont dans les quartiers excentrés. En queue de peloton, on trouve le boulevard de Metz (lire ci-dessous) et Verdun (secteur Porte de Valenciennes).

2. Qui sont les V’lillois ?

Selon l’enquête de Transpole, les usagers du V’lille sont à 62 % des hommes. Et sont jeunes : 62 % ont entre 18 et 30 ans. On note que 20 % sont aussi des abonnés Transpole Maxi Viva. Ils jouent plutôt bien le jeu du libre-service puisque « seuls 500 vélos par jour viennent du réapprovisionnement en camionnette. C’est peu, les usagers font la rotation eux-mêmes », se satisfait Éric Quiquet. Les statistiques le montrent : 73 % des déplacements font trois à quinze minutes. On ne compte pas plus de 20 locations de quatre heures… Pour mieux connaître ces V’lillois et créer une communauté, une page Facebook existe déjà. Transpole y diffuse des news, mais les usagers y relatent aussi leurs petits couacs (on relève notamment pas mal de pannes touchant des stations complètes) ou posent des questions. Dans moins d’un mois, LMCU lancera un comité d’usagers du V’lille pour améliorer le service. Il réunira aussi les quelque 700 abonnés au VLD (le V’lille en location longue durée).

3. Et si on sortait de Lille ?

C’est prévu ! En avril 2012, 75 nouvelles stations vont être ouvertes à Villeneuve-d’Ascq, Marcq, Lambersart, Croix, Roubaix, Tourcoing et Wattrelos. Des maires ont exprimé leur déception, Nicolas Lebas à Faches-Thumesnil, Alain Rabary à Ronchin. Le conseiller municipal UMP de Roubaix, Max-André Pick, n’a pas aimé être « servi » si tard. Ailleurs, la réflexion s’organise. Lambersart a nommé un chargé de mission vélo pour étudier le positionnement de futures stations. Transpole balaie le territoire, sélectionne les sites denses en population et entreprises, « des endroits où le V’lille peut être générateur de développement », notait récemment Maxime Chabbert, chef du projet. LMCU ambitionne 2 000 vélos et plus de 15 000 locations par jour.

Le Tudor Inn a encore brûlé.

Faudra-t-il désormais le « Tudor Inn (After burn)² », « Le Tudor Inn After after Burn », ou carrément « Le Phénix » ?

mardi 09.08.2011, 05:19 – EM. C

Il est 6 h hier matin quand Dominique Lecrocq est réveillé par des cris dans la rue. Son bar, le Tudor Inn, rue de la Vieille-Comédie à Lille, est, depuis le rez-de-chaussée, dévoré par les flammes. …

 Sa fille et lui sont contraints de fuir par les toits. Ils n’ont été que légèrement intoxiqués par les fumées (par précaution, ils ont quand même été transportés à l’hôpital pour des examens).

Du bistrot en revanche, il ne reste plus rien. Les sapeurs-pompiers ont mis plus de trois heures pour venir à bout de cet incendie, dont l’origine n’est pas encore déterminée. Rapidement, un épais nuage, visible à des kilomètres, a enveloppé les artères du centre-ville. À 6 h 45, l’explosion d’une bouteille de gaz fait sursauter les quelques curieux qui regardent partir en fumée un établissement qui a compté parmi les hauts lieux des nuits lilloises.

Depuis qu’il a mis son vélo au clou (cycliste pro, il a couru son dernier Paris-Roubaix en 1987), Dominique Lecrocq est plus habitué aux pages culture (ce bar a été un temple de la techno à faire pâlir les Belges avant de devenir salle de concerts et bar à cocktails branché), aux chroniques société (pour avoir en 2005 fait de son bistrot le premier bar non fumeurs de la région) et judiciaire (pour avoir en 2009 contesté devant les tribunaux le passage de son loyer de 1 500 à 6 500 €) qu’à la rubrique des faits divers.

Une enquête a été ouverte. Elle devra expliquer comment le 12 de la rue de la Vieille-Comédie s’est en si peu de temps transformé en brasier. Premières constatations ce matin.

Franck DuquesneOn se murmure un Fabrik 2 au sud de Lille.

Franck Dusquenne aurait déjà acheté 1000 m² de terrain…

La Fabrik, mais si, souvenez-vous, je vous avais fait l’inauguration (12/12/2008) et la FAQ (28/02/2009) il y a quelques temps…

Après la Fabrik à Lezennes, Franck Duquesne veut s’offrir une autre mégaboîte à Lesquin

mercredi 30.12.2009, 05:04 – La Voix du Nord

Le terrain est acheté, les études en cours. Le permis de construire pourrait être déposé avant le printemps. Franck Duquesne, l’ancien pape des nuits lilloises, est en train de faire son grand retour pour métamorphoser le sud de la métropole en petite Belgique des clubbers.

Le projet est encore confidentiel : impossible de connaître le lieu exact, ni le nom. « Il sera un peu classe, en relation avec le Nord, du même genre que la Fabrik », assure Franck Duquesne. La Fabrik, c’est sa discothèque rêvée, ouverte l’année dernière dernière aux Quatre-Cantons et qui fait carton plein. Jusqu’à refuser 500 à 700 personnes par soirée le week-end, assure-t-il. Alors il se dit que cette clientèle potentielle, toujours « filtrée » à l’entrée pour une ambiance select, pourrait se retrouver à moins de 5 km de là, dans une boîte idéalement située près de deux autoroutes…
Son autre rêve sera démesuré. Il comptera une seule salle de 3 000 places – la Fabrik accueille déjà 2 000 personnes dans quatre espaces – et sera le temple de la musique techno. « Nous inviterons des DJ connus toutes les semaines, là où la Fabrik n’en accueille que tous les mois », affirme le patron. Trois bars intérieurs, un bar extérieur ouvrant sur une terrasse chauffée. Ses modèles ne sont pas belges mais s’inspirent du mustd’Ibiza et de Saint-Tropez. « Ce sera une boîte branchée ! », affirme-t-il.

« Je veux un concept idéal », avance-t-il. Et Franck Duquesne, tout juste sorti de sa retraite de quinqua, sait de quoi il parle. C’est lui qui a fondé le Privilège, l’Opera Night, le Duke’s, le Network café dans les années 1990-2000, qui sont devenus autant de phares des nuits lilloises. De grosses machines qu’il a revendues avant de s’exiler dans le sud… et de revenir. « Je veux rester avant-gardiste, comme je l’ai été pour l’Opera Night ou le Network ».

Pas question pour ce Roubaisien d’origine d’investir ailleurs que dans le Nord. « Ici, il n’y a pas de mafia, les professionnels respectent la concurrence ». Son objectif : combattre le nomadisme des danseurs vers la Belgique. « Éviter que les jeunes n’aillent sur les routes et attirer une nouvelle clientèle ». Il a déjà réfléchi à des systèmes de navettes géantes.

Environ 55 salariés devraient travailler dans la nouvelle boîte. Le prince de la nuit veut s’offrir une nouvelle danseuse, ciblée pour les 20-30 ans. La Fabrik accueille, elle, jusqu’aux quadras. Surtout, il entend vendre « l’âme du lieu ». Et met la barre très haut : la Fabrik, vient d’obtenir le trophée de la plus belle discothèque de France.

Des rumeurs concernant 7 nouveaux radars sur Lille.

En fait 6, non 1, enfin, on ne sait plus trop…

Une vieille rumeur datant d’il y a 5 ans est récemment ressortie d’outre-tombe :

06/06/2006, 11h20

Sept nouveaux radars sont installés dans la région Nord

– courbe de Babylone ( v’ d’ascq)
– Porte d’ Arras
– Porte de Béthune
– Triolo Villeneuve d’Ascq
– voie rapide de Lille
– Tourcoing les Francs
– Seclin
et faites gaffe aussi aux mobiles:
ford mondeo break banalisée et renault clio blanche banalisée avec vitre arrière teintée…

Rumeur que l’on a sans doute confondue avec cette véritable information :

Parmi les nouvelles mesures, 27 nouveaux radars fixes dans le Nord – Pas-de-Calais

samedi 25.06.2011, 05:22

Six nouveaux radars fixes vont «fleurir» au bord des routes du Nord avant la fin de l’année, vingt et un dans le Pas-de-Calais d’ici à 2013. Ce qui n’entraînera pasune diminution des contrôles mobiles.

Comment va être appliqué dans la région ce qui a été décidé à Paris pour endiguer la hausse de 8,6 % de tués sur la route depuis début janvier  ? Radars fixes en augmentation, radars pédagogiques en remplacement des panneaux avertisseurs, limitations de vitesse et procès-verbal électronique sont autant d’armes déployées.

1 Commandes de radars fixes.

Le préfet Dominique Bur ne dira pas où il installera les six nouveaux radars fixes dans le département du Nord. Mais avant la fin de l’année, il y en aura 37, soit six petits nouveaux au bord des routes. D’ici à 2013, 42 engins seront posés dans le Pas-de-Calais contre 21 actuellement.
Pour justifier cette augmentation, les préfets du Nord et du Pas-de-Calais mettent en avant un nombre de morts encore trop élevé : 34 tués entre le 1 er janvier et le 14 juin contre 36 sur la même période l’an dernier. Et le nombre d’accidents a progressé, passant de 685 à 796. Il y a eu 928 blessés contre 780.

Dans le Pas-de-Calais, de janvier au 10 juin, on déplore 23 tués, 125 accidents, 159 blessés, soit 10 morts de plus. Un chiffre terrible qui implique le doublement du nombre des radars fixes.

2 Radars pédagogiques.

Face à l’émoi suscité par la suppression des panneaux annonçant les radars, le gouvernement a décidé assez discrètement de les remplacer par des radars pédagogiques : « La dépose de ces panneaux est conditionnée par l’installation, de manière concomitante, de radars pédagogiques, dans la zone amont des radars fixes », explique Dominique Bur. L’astuce est de garder secrète la distance entre la boîte qui prévient et la boîte qui punit les excès de vitesse. « Des radars pédagogiques seront par ailleurs systématiquement installés en même temps que les nouveaux radars fixes », précise le préfet du Nord qui confirme l’annonce officielle tombée jeudi.

À la demande du gouvernement, chaque préfet a envoyé un bon de commande de radars pour un achat groupé de l’État. L’installation devrait se dérouler entre octobre et le début d’année 2012. Ils ne devraient pas indiquer la vitesse des véhicules mais préviendraient avec un code couleur des vitesses excessives.

Vert, pour ceux qui respectent, rouge pour un dépassement de plus de 20 km/h et un « Attention » en grosses lettres pour les dépassements supérieurs.

3 Vingt km/h en moins dans l’agglomération lilloise.

Des sections à 70 qui deviennent 110 avant de revenir à 90 km/h… Un certain flou signalétique règne dans l’agglomération lilloise. À la demande de la communauté urbaine, l’ancien préfet avait planché sur une harmonisation des vitesses. Le préfet Dominique Bur a décidé de l’appliquer avant le 14 juillet. Ce qui implique de changer trois cents panneaux en une nuit. Des sections à 130 vont passer à 110 km/h, comme l’A25 d’Englos à Armentières ou les tronçons d’autoroute A27 et A23 vers Bruxelles ou Valenciennes.

La baisse de 110 à 90 km/h concerne l’A1 de Lille jusqu’à Lesquin, le nord de la voie rapide urbaine de Lille à Marcq-en-Baroeul et enfin l’A25 de Lille à Englos. La préfecture met en avant l’environnement, la sécurité routière et la décongestion du trafic.

4 PV électronique.

Pour son promoteur, l’État, il permet de réduire les fraudes. Pour ses détracteurs, c’est une machine à sous qui rend très compliquée la contestation. Le procès-verbal électronique, que le préfet du Nord veut généraliser rapidement, remplacera petit à petit le carnet à souches par un boîtier qui enverra directement la douloureuse par courrier. Le gouvernement espère ainsi réduire le chiffre de 8,5 % de timbres-amendes non payés.

Toute l’agglomération à 90 km/h maxi.

Depuis ce matin, on lève le pied dans la métropole

Publié le mercredi 13 juillet 2011 à 06h00

Depuis ce matin, la vitesse autorisée a baissé sur les autoroutes et les routes nationales de la métropole. Une mesure annoncée depuis plusieurs mois pour améliorer la fluidité du trafic.

Ça y est, le 90 km/h est généralisé dans le coeur de l’agglomération lilloise. Depuis ce matin, 6 h, c’est la limitation de vitesse en vigueur sur toutes les routes nationales et les autoroutes du centre de la métropole. Tandis qu’il faut désormais plafonner à 110 km/h sur les sections intermédiaires entre les zones rurales et le périurbain. Ce plan de réduction des vitesses était en projet depuis quelques mois avec plusieurs objectifs : améliorer la fluidité du trafic sur ces axes très fréquentés, réduire le nombre et la gravité des accidents et diminuer la pollution, aussi bien atmosphérique que sonore.
La mesure s’inspire d’une opération similaire menée sur la rocade bordelaise à partir de 2007. À l’issue d’une phase d’expérimentation de deux ans, la préfecture girondine a constaté un impact significatif de la baisse de vitesse sur la qualité de l’air et sur la gravité des accidents de la route. En juin 2009, elle entérine définitivement l’abaissement des limitations de vitesse de 110 km/h à 90 km/h pour les véhicules légers et à 80 km/h pour les poids lourds.
Comme à Bordeaux, la Direction interdépartementale des routes (DIR) compte sur une amélioration des résultats en termes de sécurité routière, sur ces axes où les voies d’insertion et de sortie sont parfois génératrices d’accidents.

Améliorer l’environnement

Il s’agit également dans la métropole lilloise d’améliorer la qualité de l’air autour des grands axes routiers. D’après la préfecture du Nord, cette révision à la baisse des vitesses autorisées devrait s’accompagner d’une diminution des émissions de gaz à effet de serre de l’ordre de 25 à 30 % et de 10 à 20 % pour les gaz polluants (oxyde d’azote, monoxyde de carbone, particules, etc.).
Autre enjeu de la baisse de vitesse : le volume des nuisances sonores. D’après un guide publié par le Centre d’études sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les constructions (CERTU), une diminution de la vitesse de 10 km/h permet une baisse du niveau sonore comprise entre 0,7 à 1dB dans les alentours des routes concernées. Un effet qui, s’il se vérifie, devrait bénéficier aux riverains de ces voies rapides.

Désengorger les routes

Mais dans la métropole lilloise, le premier impératif souligné par la Direction interdépartementale des routes (DIR) est l’amélioration de la fluidité du trafic. Chaque jour, 190 000 véhicules circulent sur l’A1, faisant de cette autoroute un axe comparable en terme de fréquentation à ceux qui maillent la région parisienne.
Or, selon la DIR, une harmonisation des vitesses à la baisse permet en réduisant les phases d’accélération et de ralentissement d’oeuvrer au désengorgement des routes. « Nous n’en sommes pas convaincus, rétorque Yves Birenbaum, à l’Automobile club du Nord. Nous préconisons plutôt d’envisager un contournement de la métropole pour éviter de charger les axes inutilement avec des véhicules qui y sont seulement en transit. »

Un 4e étudiant retrouvé noyé dans la Deule

J’en parlais déjà au mois de Mars (08/03/2011).

Lille : le corps d’un étudiant repêché dans la Deûle

Publié le mardi 27 septembre 2011

Le corps a été repêché dans la Deûle, près de l’Esplanade, à Lille.

Le corps sans vie d’un jeune homme de 20 ans a été repêché dans la Deûle, à Lille, ce mardi vers 12h30. Il s’agirait d’un étudiant franco-britannique de La Catho, à Lille, qui n’avait plus donné de nouvelles depuis jeudi soir. La police judiciaire a été chargée de l’enquête.

Le corps a été découvert dans le canal, dans la zone de l’Esplanade, au niveau de l’avenue Delobel. Le lieu où a été découvert le corps est un peu en retrait des lieux de passage, sur l’Esplanade, à proximité de la Citadelle. Le secteur dans lequel le corps a été découvert est celui concerné par l’installation des « lignes de vie », visant à sécuriser les rives de la Deûle.

L’étudiant était introuvable depuis jeudi

Lloyd Andrieu, franco-britannique âgé de 20 ans, étudiant en Sciences-Humaines à La Catho, était porté disparu depuis jeudi soir. Il avait alors « fait la fête » avec quelques amis, mais était introuvable depuis. Il habitait à proximité du secteur de la Citadelle.

Selon les premiers élèments recueillis par les enquêteurs, « aucune trace suspecte » n’a pour l’instant été relevée sur le corps du jeune homme. Il a par ailleurs été retrouvé avec ses vêtements et une carte bleue. Selon les secours, « tout porte à croire que (son) corps a séjourné plusieurs jours dans l’eau ».

Des plongeurs sont actuellement sur place et mènent des recherches dans la Deûle, en quête d’indices permettant de faire la lumière sur le décès du jeune homme.

Le jeune homme avait passé la soirée avec deux amis, jeudi. Lloyd Andrieu les aurait quittés vers 1 h du matin. Des jeunes filles, camarades de promotion du jeune homme disparu, l’aurait aperçu plus tard dans la soirée de jeudi au bar le Seven.

Le précédent des « noyés de la Deûle »

Cette triste découverte est survenue sur les lieux même où avaient été retrouvé les corps de trois jeunes hommes depuis octobre 2010. Chaque fois, il s’agissait de jeunes hommes, retrouvés dans la Deûle après avoir été portés disparus.

Le corps de John Ani, âgé de 33 ans, avait été retrouvé presqu’au même endroit en octobre 2010, tandis que les corps de Thomas Ducroo, jeune homme de 26 ans, et de Jean-Mériadec Le Tarnec, âgé de 22 ans, ont été retrouvés à quelques jours d’intervalles, au même endroit, en février de cette année. Bien que le parquet de Lille ait, à chaque fois, privilégié la thèse accidentelle, ces trois affaires avaient eu un très fort retentissement.

Bien d’autres nouvelles sur La Voix du Nord.fr et NordEclair.fr.

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  1. 16/02/2014 à 23:38

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